Avez-vous remarqué que, depuis quelques années, les grandes marques de luxe et de consommation sont parties à la recherche de leur histoire ? Celle de leur(s) fondateurs, de la sœur du créateur, de leur premier slogan, de leurs premières revendications féministes… Des histoires sur lesquelles elles construisent maintenant leur positionnement ?
Avez-vous remarqué que dans l’industrie, les marques le font depuis toujours ?
Pourquoi ? Pour asseoir leur légitimité. Bien souvent dans l’industrie, légitimité d’innovation.
Quand à Lyon en 1894, Marius Berliet construit son premier moteur en autodidacte passionné et sa voiture surnommée la “pantoufle” un an plus tard, cela est l’occasion d’ouvrir un musée et d’écrire un livre. En racontant et en montrant son histoire, la marque Renault Trucks ainsi rassure.
Pour une fois, le B2B a inspiré le B2C, forcé par le besoin accru du consommateur d’aujourd’hui d’entretenir un lien émotionnel fort avec les marques qu’il aime.
Les marques de luxe ont fait des musées leur nouveau lieu d’expression, asseyant alors leur légitimité culturelle. Les marques de grande consommation nous montrent d’où elles viennent et se mettent à utiliser le noir et blanc dans leur feed Instagram…
Il ne convient plus de raconter des histoires mais son histoire. Pour gagner en épaisseur, pour faire face aux fameuses DNVB.
Définitivement, il n’y a plus que les produits dans la vie !