Quand le business devient une forme d’art.
Quelque chose d’inattendu est en train de se produire. Le monde de l’entreprise pourrait bien être… COOL. Décontracté, authentique, sympathique. À l’inverse donc des TECH-BROS ou LINKEDINFLUENCEURS.
On assiste en effet à quelque chose de plus profond, de plus structurel, un nouveau paradigme qui reconfigure l’entreprise autour de l’intelligence créative, plutôt que de l’efficacité opérationnelle.
L’entreprise n’est plus une machine, elle devient une forme d’art qui se positionne à l’intersection de la culture et du commerce. C’est ce que nous appelons le capitalisme studio.
LES PIONNIERS DU CAPITALISME STUDIO
Red Bull a sans doute été le précurseur de cette révolution silencieuse. Bien avant que le terme de capitalisme studio n’existe, la marque autrichienne avait compris qu’elle ne vendait pas une boisson énergisante mais une vision du monde. RedBull a sûrement, comme ses concurrents, optimisé sa distribution et ses process, mais RedBull a surtout construit un empire médiatique, financé des athlètes de l’extrême, construit des événements culturels, produit des films et des documentaires. La marque a su créer et se créer une expression culturelle cohérente.
Aujourd’hui cette approche se généralise et s’accélère. Davis Bars transforme la nutrition en un statement esthétique. Emma Chamberlain bâtit un empire de café sur une vibe générationnelle. Liquid Death met en canette une attitude anti-conformiste. Slate Auto disrupte le marché des véhicules électriques en offrant une nouvelle perspective minimaliste. En France, Boku nous hisse au-dessus du trône.
Ces marques ne se contentent pas d’appliquer une couche créative sur un produit fonctionnel. Elles sont entièrement structurées autour d’une pensée créative, distinctive et culturellement informée.
Chaque aspect de la marque exprime cette idée cohérente : le produit, la distribution, le marketing, les partenariats, les contenus digitaux, la formation des collaborateurs, la présence retail, …
POURQUOI VOUS POUVEZ VOUS AUSSI Y PENSER MAINTENANT ?
Tout le monde dispose des mêmes plateformes, des mêmes données, de la même supply chain, des mêmes logiciels… Dans ce contexte-là, le potentiel de gains faciles à trouver a disparu.
Est-il donc encore primordial de se concentrer sur l’efficacité opérationnelle ? Bien sûr, mais pas que.
Assurément, la prévalence culturelle devient un avantage concurrentiel plus puissant que l’optimisation des processus.
Passons donc du capitalisme stagnant au capitalisme studio.
| Capitalisme stagnant | Capitalisme studio | |
| Posture | Professionnalisme formaté | Personnalité assumée |
| Avantage | Optimisation des processus | Fluidité culturelle |
| Contrôle | Managérial | Éditorial |
| Stratégie | Analyse et planification | Insight et Vision |
| Créativité | Ajoutée en fin de parcours | Intégrée dès le départ |
| Transaction | Proposition de valeur | Participation |
ET LES AGENCES DANS TOUT CELA ?
Comme avec l’IA, dans un tel basculement, l’agence a là la possibilité de jouer pleinement son rôle.
Celui qui a toujours prévalu chez POP et qui implique 3 attitudes majeures :
- l’intégration précoce de la créativité : qui ne peut plus arriver comme une cerise sur le gâteau en fin de parcours.
- la vision en plus de l’exécution : une stratégie qui repose plus sur des insights, des biais, des visions, que sur la data
- la capacité à aligner l’entreprise de manière globale : quelle idée cohérente sera exprimée à travers chaque aspect de l’entreprise pour la (re)configurer autour de l’intelligence créative
Nous avons cette capacité à lire la culture comme un bilan comptable pour guider l’entreprise et son positionnement. Oui, le décodage culturel peut devenir un véritable actif et donc une source d’avantage concurrentiel.
Si vous aussi, vous voulez faire le pont entre la culture et le commerce, si vous voulez co-écrire et co-construire, faites POP POP à notre porte !


